C’est ce que révèle une étude commanditée par le prestataire de services en ressources humaines Randstad, qui a interrogé 1500 personnes dans la Grande Région. 58,2% de ceux qui connaissent l’établissement financier voudraient y travailler. La Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat devance ainsi les Chemins de Fer Luxembourgeois (CFL) et Post Luxembourg.

Pour la première fois cette année, Randstad Luxembourg a intégré les entreprises du secteur public dans le panel de l’étude. Et, on peut observer que celles-ci tirent admirablement bien leur épingle du jeu puisqu’elles monopolisent le podium ! On note également un engouement certain pour les entreprises luxembourgeoises. En effet, parmi les 10 employeurs les plus attractifs, 9 sont des entreprises locales. C’est une tendance que l’on observe dans la plupart des pays où l’enquête est menée. “Les travailleurs ont une préférence marquée pour le local. Le sentiment de se sentir chez soi est très fort : ces entreprises sont proches et cela suscite la confiance. Cet élément gagnera encore en importance au cours des années à venir”, prévoit Jan Denys, expert en marché du travail Randstad.

Top 10 des entreprises les plus attractives du Luxembourg

• Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat : 58,2%
• CFL : 54,3%
• Post Luxembourg : 54,2%
• Luxair : 54,1%
• Banque de Luxembourg : 41,9%
• Enovos : 40,6%
• Centre Hospitalier Emile Mayrisch : 37,8%
• Cargolux Airlines : 37,2%
• Servior : 36,6%
• Amazon : 34,7%

En termes de secteurs d’activités, c’est celui du transport/logistique ainsi que celui du commerce de détail qui attirent le plus les sondés, bien devant le secteur financier, celui des services, de l’industrie ou du bâtiment.

Outre le palmarès, l’étude analyse les raisons qui motivent le choix d’un employeur plutôt qu’un autre. Les avantages déterminants qu’un employeur peut proposer à un candidat sont : la sécurité de l’emploi, un bon équilibre entre travail et vie privée et une ambiance de travail agréable. Le contenu du job n’arrive qu’en 4ème position.

Ce classement met en évidence la préoccupation de la population face à un taux de chômage qui a beaucoup de mal à baisser.

Il souligne également une tendance de plus en plus nette qui est celle de laisser davantage de place à sa vie privée. Le travail n’est plus, autant qu’il y a quelques années, un élément central dans la vie des gens.

Cette année, l’étude a intégré un thème particulier et a voulu en savoir plus sur l’attitude des répondants face à la digitalisation grandissante du monde du travail. Seuls 28% des personnes interrogées pensent que celle-ci va être bénéfique pour eux et 10% craignent même qu'elle leur fasse perdre leur emploi.
28% de l’échantillon a envie de se former pour se remettre à niveau en la matière alors que 4% préférerait quitter l’entreprise plutôt que de se former à nouveau.