« Aujourd’hui, l’Aéroport du Luxembourg couvre pas moins de 88 destinations directes dans 21 pays. De la sorte, il joue un rôle économique majeur pour le pays, générant des emplois et une valeur ajoutée indirecte non négligeable, par l’intermédiaire des entreprises fournissant des biens et des services à tous les prestataires opérant au Findel », rappelle Tom Weisgerber, président du conseil d’administration de lux-Airport.

Dans un contexte de crise économique qui perdure, les efforts entrepris pour améliorer sans cesse les conditions d’accueil et de services rendus aux utilisateurs de l’aéroport (passagers et compagnies aériennes) ont donc porté leurs fruits.

L’attractivité du site s’est confirmée avec l’arrivée de nouvelles compagnies, en particulier la compagnie easyJet, qu propose depuis octobre des vols vers Londres Gatwick et, depuis ce printemps, vers Milan Malpensa.

Sur le segment « cargo », en revanche, l’année a été une nouvelle fois plus délicate, avec un repli de 6,36% du tonnage traité, à 614.905 tonnes. « Mais les fondamentaux sont là et le maintien à un haut niveau de compétences et de qualité permettront, dès que l’environnement économique mondiale sera de nouveau porteur, de pouvoir absorber la reprise des activités », assure M. Weisgerber.

Un Masterplan et une étude stratégique
L’année 2012 a également été pour lux-Airport de lancer, avec l’assistance d’une société externe, l’élaboration d’un « Masterplan » sur les 15 ans à venir, définissant, jusqu’à l’horizon 2027, les lignes directrices à suivre en matière de développement durable des différentes zones aéroportuaires.

Dans le même temps, lux-Airport a finalisé une étude stratégique « Airport and Aviation Strategy », concernant non seulement l’évolution du trafic des passagers et du fret, mais aussi le développement des commerces de détail et des services clientèle, l’aménagement et la valorisation des infrastructures immobilières, l’impact prévisible des futures prescriptions communautaires ou encore l’optimisation des aménagements comptables.

Un échéancier de transposition des suggestions faites dans le cadre de cette étude sera établi pour les années 2013 et 2014.

L’élaboration d’un plan d’ensemble des infrastructures aéroportuaires et bâtiments connexes s’inscrit dans le même ordre d’idées et constitue une étape nécessaire pour doter lux-Airport d’une véritable stratégie permettant un développement immobilier cohérent et durable.

« L’Aéroport de Luxembourg est en pleine force de l’âge et ne cesse de progresser et de grandir. C’est de toute façon la seule façon de garantir la pérennité de ce formidable outil de développement économique pour l’ensemble du pays et de la Grande région », estime Fernand Brisbois, directeur général de lux-Airport.

Le développement des infrastructures de l’aéroport s’est bien évidemment poursuivi : les travaux de démantèlement et de démolition de l’ancien terminal se sont achevés en avril 2012 ; les réseaux souterrains chaud et froid vers le Terminal B ont été mis en place et raccordés à la centrale de cogénération de l’aéroport. Il ne reste plus qu’à achever la passerelle de connexion entre les Terminal A et B, ce qui devrait être fait avant la fin de l’année 2013.

Une situation financière saine
Côté finances, lux-Airport peut se targuer d’une gestion saine et prudente des comptes de la société. L’assemblée générale ordinaire de la Société de l’Aéroport de Luxembourg a ainsi pu approuver, le 31 mai 2013, les comptes arrêtés au 31 décembre 2012 qui indiquent un résultat positif de 3.793.428 euros. Le chiffre d’affaires a connu une hausse de 563.895 euros, de 37.920.757 euros en 2011 à 38.484.652 euros en 2012.