Des nanotubes de graphène OCSiAl pour réduire les émissions de CO2
OCSiAl, le plus grand fabricant mondial de nanotubes de graphène basé au Luxembourg, annonce que de récentes découvertes prouvent que la nanotechnologie est capable de libérer des biens fonciers auparavant réservées à la construction de parcs éoliens, augmentant ainsi le potentiel de production d'énergie verte dans le monde. Un polymère modifié par des nanotubes de graphène récemment mis au point est une technologie qui change la donne, résolvant un grand défi de l'industrie des énergies renouvelables, notamment les interférences radar des parcs éoliens au Luxembourg.
La part de l'énergie éolienne dans la production mondiale d'électricité augmente et contribue à réduire considérablement les émissions de CO2. Pourtant à côté de ses avantages indéniables, les éoliennes peuvent provoquer des interférences avec les radars et autres systèmes de navigation, ce qui rend le suivi des avions difficile pour les contrôleurs aériens. Ces interférences entraînent un grand nombre d'interdictions de construire des parcs éoliens dans les zones à trafic aérien intense. Dans des pays comme le Royaume-Uni, plus de 60 % de l'ensemble du territoire est interdit à la construction de parcs éoliens, bloquant des gigawatts de capacité potentielle d'énergie renouvelable.
Les développeurs d'une société britannique1, spécialisée dans les solutions de matériaux d'ingénierie, ont trouvé un moyen de résoudre ce problème en utilisant des nanotubes de graphène (également connu sous le nom de nanotube de carbone à paroi simple) de l’entreprise luxembourgeoise OCSiAl.
« Nous réalisons que le problème est la grande section radar de la turbine, donc si nous pouvons la réduire, nous éliminons l'encombrement et résolvons les interférences radar », explique le Dr Adam Nevin, responsable de l'innovation chez Trelleborg Applied Technologies. « Afin de le réduire, nous utilisons des nanotubes de carbone à paroi simple et fabriquons des nanocomposites qui absorbent plus de 99 % de l’onde radar incidente pour rendre l’objet revêtu " furtif ", ce qui facilite le suivi des avions et l’observation des tempêtes ».
En plus de la capacité des nanotubes à absorber efficacement les ondes, ils permettent également à ce nouveau matériau d'être extrêmement fin. Les développeurs soulignent que ce matériau aurait autrement une épaisseur de plusieurs centimètres, mais ils ont réussi à le réduire à quelques millimètres, obtenant ainsi un nanopolymère ultra-léger. Le nouveau matériau absorbant utilise des nanotubes de graphène, produits par OCSiAl.
Le nouveau matériau absorbant peut être utilisé dans diverses applications de produits dans les télécommunications, l'automobile, l'électronique et les antennes, où des réglementations strictes sur les interférences électromagnétiques et des émissions de radiofréquences parasites s’appliquent.
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