Industrie bancaire: Préparez-vous au plus vite au nouveau contexte établi par la directive MiFID 2

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Lors de la conférence MiFID 2 : start your engines, organisée par KPMG dans ses locaux le 21 octobre 2015, les conférenciers invités pour l’occasion ont parlé à l’unisson et incité les participants (Banques, PSF et IFA) à initier au plus vite l’analyse de la réglementation afin de se projeter dans le monde post MiFID 2.

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09/11/2015 | Secteurs
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    De gauche à droite: Anne Sophie Minaldo (KPMG Luxembourg), Stéphane Salabert (KPMG France), Benoit Sauvage (ABBL), Nicolas Moser (KPMG Switzerland).

Anne-Sophie Minaldo, Associée chez KPMG Luxembourg et hôte de cet événement, a estimé que le délai nécessaire pour la mise en œuvre de la directive MiFID 2 pourrait être deux fois celui de MiFID 1, instaurée en 2007. Les conférenciers Benoit Sauvage (Senior Adviser, ABBL), Nicolas Moser (Associé, KPMG Suisse) et Stéphane Salabert (Associé, KPMG France) ont abondé dans le même sens, soulignant que la directive MiFID 2 change radicalement le modèle d’affaires et son pendant opérationnel pour les acteurs de l’Investment Management au Luxembourg.

M. Moser a, quant à lui, apporté une perspective supplémentaire propre à la  Suisse, où l’enjeu est de connaître les impacts propres sur un modèle d’affaires transfrontalier qui pourrait subir d’importantes refontes, après l'entrée en vigueur de MiFID 2 le 3 janvier 2017.

La mise en œuvre de MiFID 2 : une entreprise colossale

Après leur brève présentation, les conférenciers ont ouvert les débats sur trois questions majeures, à savoir l'interdiction des rétrocessions payées par les fonds, le reporting quotidien et détaillé des transactions au régulateur et enfin l’archivage et l’enregistrement des conversations et document traitant du conseil financier.

Anne-Sophie Minaldo a déclaré : « La tâche qui nous attend est colossale. Dans le seul domaine du reporting quotidien des transactions : le nombre de champs requis étant passé de 19 à 65. Cela représente un défi considérable, ne serait-ce que pour trouver dans les systèmes l’information nécessaire, la réconcilier puis la transmettre quotidiennement. Par ailleurs, l’enjeu vaut aussi pour le régulateur : ce sera une tâche majeure pour la CSSF de traiter une masse de données à analyser et à interpréter à travers ses propres systèmes ».

MiFID 2 est d’abord une refonte obligée de la stratégie d’entreprise qui aboutira à une révision de l'offre de services d’investissement. L’implémentation de la directive impliquera de gros besoins de développement informatique, sans parler d'une implication de toutes les parties prenantes de l’entreprise pour mettre en place un changement des mentalités.

Il n'y a pas de solution simple

Benoit Sauvage a fait valoir que les solutions existantes pourraient ne pas satisfaire les attentes requises par la directive : « Des mécanismes de déclaration agréés, ou ARM (Authorized Reporting Mechanism), sont déjà en place pour aider au reporting. Les ARM sont des services capables de compiler et de transmettre, à votre place, aux autorités le détail des transactions. Toutefois, ces ARM sont souvent des centres de transfert plutôt que des acteurs équipés de capacités d'analyse pour vérifier les données et assurer leur qualité. Aussi ne constitueront ils pas un remède miracle aux obligations déclaratives de la directive. Une partie de ce fardeau retombera inévitablement sur les équipes internes. »

L’enregistrement et la conservation des conseils en investissement ont également été reconnus comme une source de difficultés potentielle : MiFID 2 prévoit des obligations importantes en la matière. Les intervenants ont discuté de la manière dont les acteurs concernés devraient garder une trace de leurs transactions, clients et activités pour être en conformité avec les nouvelles directives.

M. Moser a clos les discussions en soulignant que le point capital était au final l'expérience client : « Quels que soient les systèmes mis en place pour se conformer aux nouvelles conditions de collecte et de déclaration des données, l’investisseur restera au centre des enjeux de réforme ».

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